
On ne se réveille pas un matin avec des cheveux gris et une canne. La vieillesse est un long processus de changements biologiques qui affectent les relations, le plaisir et l’autonomie.
La perte d’autonomie survient généralement après l’âge de 70 ans. Elle s’explique par des modifications cognitives, physiologiques, musculaires et articulaires et dont les premiers symptômes apparaissent entre 40 et 50 ans.
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Il est important d’être accompagné tout au long du vieillissement. Le placement en résidence pour personnes âgées peut être une solution pour éviter l’isolement et l’âge.
Vue et ouïe
Le premier aspect du vieillissement concerne notre relation avec les autres. Et le premier signe est la presbytie. À 44 ans en moyenne, la vision est affectée par une perte d’accommodation entre la vision de loin et la vision de près. Si vous devez déplacer un document pour le lire, vous y êtes. La baisse de la vue se traduit également par un éblouissement, un besoin accru de lumière et une altération vision des couleurs et des détails.
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Vers l’âge de 60 ans, c’est l’ouïe qui est touchée : la presbyacousie. 34 % des personnes de plus de 60 ans ont des difficultés auditives. Il devient de plus en plus difficile de suivre une conversation s’il y a du bruit ou d’entendre les aigus. Ce phénomène augmente avec l’âge jusqu’à parfois la perte totale d’audition. Cela conduit à l’isolement et peut également entraîner la maladie d’Alzheimer.
Toucher, goûter et sentir
C’est la diminution des papilles gustatives. Ce sont les trois autres sens qui sont ensuite altérés : le toucher, le goût et l’odorat. Tout d’abord, le toucher passe par la perte de sensation tactile dans les mains et les pieds, et la perte de précision des gestes. Ensuite, le goût avec l’amertume et le salé sont moins détectés. Et enfin l’odorat, avec l’augmentation du nombre de poils dans le nez.
Le physique et le psychique
Avec la vieillesse, la structure du cerveau et du système nerveux change. Cela se traduit par une diminution du poids et du volume du cerveau, par exemple ou apparition de lésions cérébrales. Avec l’âge, ces changements cognitifs entraînent des ralentissements psychomoteurs, une altération de l’attention ou même une mémoire à court terme.
La fonte musculaire et les maladies chroniques entraînent également une perte progressive d’autonomie. Entre 30 et 70 ans, le poids des muscles est réduit de moitié , ce qui entraîne une diminution de la force, de l’endurance et de l’équilibre. Parmi les personnes de plus de 60 ans, 30 % ont de la difficulté à monter les escaliers, 43 % se penchent ou s’agenouillent. Parmi les 65 à 74 ans, 75 % ont des problèmes d’arthrite ou d’arthrose de la colonne vertébrale, 60 % des mains et 70 % du col de l’utérus. Les os ont également été affectés par le vieillissement : ils perdent entre 1 et 5 centimètres au cours de notre vie. Les bras et les jambes, en revanche, ne se raccourcissent pas. La cavité thoracique se contracte et les côtes se déplacent vers le bas. Le corps est voûté et il devient difficile de lire ce qui est écrit en haut.
La vieillesse mène à d’autres des changements physiologiques tels que la prise de poids, une peau sèche, une résistance immunitaire réduite ou même une perte de dents.
La capacité du bonheur
Malgré la diminution de la vue, de l’ouïe, de la masse musculaire, etc., l’être humain dispose de ressources exceptionnelles et reste heureux à 60 ans ainsi qu’à 70 ans et au-delà.