
Les symptômes du vieillissement fragile, s’ils ne sont pas traités, peuvent rapidement entraîner des conséquences assez graves et une perte d’autonomie. Alors, comment vieillir bien ou accompagner au mieux vos proches ? Quelles situations englobent exactement le terme fragilité et, surtout, comment le détectez-vous ? Réponse en neuf points.
Qu’est-ce que la fragilité ?
Nous ne sommes pas égaux en matière de vieillissement, c’est un fait. Alors que certains individus -à condition bien sûr d’un mode de vie sain et d’un patrimoine génétique favorable – connaîtront ce que l’on appelle un vieillissement « robuste » – caractérisé par une excellente forme physique, psychologique et donc sociale ; d’autres, au contraire, tombent assez rapidement en dépendance avec un perte d’autonomie qui peut aller jusqu’à les empêcher de vivre seuls.
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Le vieillissement « fragile » est en quelque sorte l’entre-deux. Elle se caractérise généralement par une altération très progressive de la physiologie fonctions, déficience généralement réversible, mais qui peut entraîner une dépendance chez une personne âgée si les premiers symptômes ne sont pas traités. D’où l’importance de savoir comment détecter ces signes.
Perte d’acuité visuelle
Des yeux qui plissent les yeux pour regarder au loin, une conduite maladroite, de la nourriture ou des boissons renversées un peu trop souvent, des difficultés à composer un numéro de téléphone, et même des bleus répétés dus à des chocs… tous ces signes peuvent signaler une diminution de la vision partielle ou totale.
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Parfois, une simple paire de lunettes peut suffire à empêcher le phénomène de s’aggraver jusqu’à ce que, par exemple, l’arrêt de la lecture des livres.
La baisse de l’audition
Le senior semble entendre avec difficulté, il ne cesse de répéter ses interlocuteurs, regarde la télé avec le volume poussé au maximum et participe de moins en moins à la conversation ? Il ne fait aucun doute que son audition diminue. Soyez prudent, car très souvent les personnes âgées n’osent pas parler de ce type de problème et ont donc tendance à se replier sur elles-mêmes jusqu’à ce qu’elles atteignent une très forte désocialisation.
Perte de poids non intentionnelle
Par spécialistes de la perte de poids, on entend quatre ou cinq kilos en une seule année.
Les causes peuvent être multiples : malnutrition due à une mauvaise organisation de la vie quotidienne ou simplement à une perte d’appétit. Les conséquences peuvent être très graves : perte de muscles, diminution de la force, fatigue ou apathie accompagnée à nouveau d’un risque élevé de désocialisation.
Outre la malnutrition, un certain nombre de personnes âgées peuvent souffrir de déshydratation. Les risques encourus ne sont pas négligeables, car la déshydratation peut entraîner un dessèchement de la peau et des muqueuses, un pouls rapide, des crampes, des maux de tête voire des troubles de la conscience.
Douleur chronique
Même si elles semblent bénignes, les douleurs doivent être sérieusement prises en compte lorsqu’il s’agit des personnes âgées. Signes pouvant alerter : changements de comportement avec irritabilité plus prononcée ou recherche permanente d’une position de soulagement. Les conséquences possibles de ces douleurs : un sentiment de découragement ou un retrait de la vie sociale.
Diminution de la force musculaire
C’est inévitable, lorsque vous vieillissez, le muscle de puissance diminue. Cependant, cette réduction doit être effectuée dans une certaine mesure. Si vous ne pouvez plus ouvrir une bouteille d’eau ou tirer une chaise un peu lourde, une affection sous-jacente peut être en cause. Exemple : malnutrition, rhumatisme ou même maladie. Quoi qu’il en soit, consulter un médecin gérontologue ou simplement son médecin traitant semble raisonnable.
Trouble de mémoire
L’individu ne se souvient plus de sa dernière conversation téléphonique avec son fils, il ne termine pas ses phrases parce qu’il oublie ce qu’il voulait dire, il souffre de problèmes d’orientation et il a de plus en plus de mal à accomplir des tâches pourtant habituelles.
Ces symptômes peuvent être des signes de maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer, mais peuvent également avoir d’autres causes plus bénignes telles que l’anxiété, la dépression ou la prise de médicaments adaptés. Dans tous les cas, il est évidemment essentiel de consulter.
Troubles de l’équilibre et de la marche
Jambes qui glissent, vertiges, sensation de chute sur le côté et marche plus lente — avec plus de quatre secondes à parcourir quatre mètres… Ces symptômes peuvent — et doivent — être traités pour éviter les risques inutiles, aggraver les problèmes articulaires ou même développer un sentiment de dépression.
Dans certains cas, une canne ou des chaussures adaptées peuvent suffire.
Quand faut-il intervenir ?
Il est parfois difficile pour les proches de trouver le juste équilibre entre soutien et surprotection. Et s’il faut être attentif aux personnes âgées, le moindre relâchement ne laisse pas forcément présager une situation de dépendance en devenir.
En général, les spécialistes estiment que l’apparition de deux symptômes énumérés ci-dessus définit l’état de pré-fragilité. En revanche, trois symptômes correspondent à une véritable fragilité. Une fragilité que l’on peut souvent traiter pour permettre un vieillissement serein et une vie quotidienne épanouie malgré le passage des années.
Les symptômes du vieillissement fragile, s’ils ne sont pas traités, peuvent rapidement entraîner des conséquences assez graves et une perte d’autonomie. Alors, comment vieillir bien ou accompagner au mieux vos proches ? Quelles situations englobent exactement le terme fragilité et, surtout, comment le détectez-vous ? Réponse en neuf points.
Qu’est-ce que la fragilité ?
Nous ne sommes pas égaux en matière de vieillissement, c’est un fait. Alors que certains individus -à condition bien sûr d’un mode de vie sain et d’un patrimoine génétique favorable – connaîtront ce que l’on appelle un vieillissement « robuste » – caractérisé par une excellente forme physique, psychologique et donc sociale ; d’autres, au contraire, tombent assez rapidement en dépendance avec un perte d’autonomie qui peut aller jusqu’à les empêcher de vivre seuls.
Le vieillissement « fragile » est en quelque sorte l’entre-deux. Elle se caractérise généralement par une altération très progressive de la physiologie fonctions, déficience généralement réversible, mais qui peut entraîner une dépendance chez une personne âgée si les premiers symptômes ne sont pas traités. D’où l’importance de savoir comment détecter ces signes.
Perte d’acuité visuelle
Des yeux qui plissent les yeux pour regarder au loin, une conduite maladroite, de la nourriture ou des boissons renversées un peu trop souvent, des difficultés à composer un numéro de téléphone, et même des bleus répétés dus à des chocs… tous ces signes peuvent signaler une diminution de la vision partielle ou totale.
Parfois, une simple paire de lunettes peut suffire à empêcher le phénomène de s’aggraver jusqu’à ce que, par exemple, l’arrêt de la lecture des livres.
La baisse de l’audition
Le senior semble entendre avec difficulté, il ne cesse de répéter ses interlocuteurs, regarde la télé avec le volume poussé au maximum et participe de moins en moins à la conversation ? Il ne fait aucun doute que son audition diminue. Soyez prudent, car très souvent les personnes âgées n’osent pas parler de ce type de problème et ont donc tendance à se replier sur elles-mêmes jusqu’à ce qu’elles atteignent une très forte désocialisation.
Perte de poids non intentionnelle
Par spécialistes de la perte de poids, on entend quatre ou cinq kilos en une seule année.
Les causes peuvent être multiples : malnutrition due à une mauvaise organisation de la vie quotidienne ou simplement à une perte d’appétit. Les conséquences peuvent être très graves : perte de muscles, diminution de la force, fatigue ou apathie accompagnée à nouveau d’un risque élevé de désocialisation.
Outre la malnutrition, un certain nombre de personnes âgées peuvent souffrir de déshydratation. Les risques encourus ne sont pas négligeables, car la déshydratation peut entraîner un dessèchement de la peau et des muqueuses, un pouls rapide, des crampes, des maux de tête voire des troubles de la conscience.
Douleur chronique
Même si elles semblent bénignes, les douleurs doivent être sérieusement prises en compte lorsqu’il s’agit des personnes âgées. Signes pouvant alerter : changements de comportement avec irritabilité plus prononcée ou recherche permanente d’une position de soulagement. Les conséquences possibles de ces douleurs : un sentiment de découragement ou un retrait de la vie sociale.
Diminution de la force musculaire
C’est inévitable, lorsque vous vieillissez, le muscle de puissance diminue. Cependant, cette réduction doit être effectuée dans une certaine mesure. Si vous ne pouvez plus ouvrir une bouteille d’eau ou tirer une chaise un peu lourde, une affection sous-jacente peut être en cause. Exemple : malnutrition, rhumatisme ou même maladie. Quoi qu’il en soit, consulter un médecin gérontologue ou simplement son médecin traitant semble raisonnable.
Trouble de mémoire
L’individu ne se souvient plus de sa dernière conversation téléphonique avec son fils, il ne termine pas ses phrases parce qu’il oublie ce qu’il voulait dire, il souffre de problèmes d’orientation et il a de plus en plus de mal à accomplir des tâches pourtant habituelles.
Ces symptômes peuvent être des signes de maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer, mais peuvent également avoir d’autres causes plus bénignes telles que l’anxiété, la dépression ou la prise de médicaments adaptés. Dans tous les cas, il est évidemment essentiel de consulter.
Troubles de l’équilibre et de la marche
Jambes qui glissent, vertiges, sensation de chute sur le côté et marche plus lente — avec plus de quatre secondes à parcourir quatre mètres… Ces symptômes peuvent — et doivent — être traités pour éviter les risques inutiles, aggraver les problèmes articulaires ou même développer un sentiment de dépression.
Dans certains cas, une canne ou des chaussures adaptées peuvent suffire.
Quand faut-il intervenir ?
Il est parfois difficile pour les proches de trouver le juste équilibre entre soutien et surprotection. Et s’il faut être attentif aux personnes âgées, le moindre relâchement ne laisse pas forcément présager une situation de dépendance en devenir.
En général, les spécialistes estiment que l’apparition de deux symptômes énumérés ci-dessus définit l’état de pré-fragilité. En revanche, trois symptômes correspondent à une véritable fragilité. Une fragilité que l’on peut souvent traiter pour permettre un vieillissement serein et une vie quotidienne épanouie malgré le passage des années.